N’oublions jamais
Le 6 décembre 1989, 14 femmes sont assassinées à l’École Polytechnique de Montréal parce qu’elles étaient des « femmes ». Pas moins de 31 ans plus tard, la commémoration de ce triste évènement nous rappelle l’importance de s’engager pour l’égalité et l’équité entre les femmes et les hommes.
Dans la foulée des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, nous reconnaissons tous que des obstacles et des mythes persistent dans notre société. Encore aujourd’hui, les Québécoises et les Québécois doivent unir leur voix pour lutter contre de telles violences. Ne jamais oublier, c’est soutenir et accompagner toutes les personnes victimes de violence.
#jemesouviens
Du 25 novembre au 6 décembre 2020, les organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine (OSDMOF) invite la population à se rappeler cette sombre journée et à se questionner sur l’étendue et la persistance de la violence faite aux femmes et aux filles. Ensemble, il faut réfléchir à la nécessité d’adopter des mesures concrètes pour prévenir cette violence et l’éliminer.
Depuis le début de la pandémie, les professionnels de la santé qui travaillent en première ligne, rapportent que tous les types de violence faites aux femmes et aux filles se sont accrus significativement.
Le Conseil du statut de la femme met à la disposition du public un répertoire des groupes de femmes. Classé par région, leur mission consiste à offrir un accompagnement et un soutien aux femmes, de défendre et de promouvoir leurs droits, et ce, dans divers domaines tels que le travail, la famille, la santé, l’éducation, la violence ou encore l’immigration.
La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles.
Les organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine souhaitent atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes, tant sur le marché du travail que dans toutes les sphères de notre société.
Source: Secrétariat à la condition féminine